Il existe plusieurs méthodes pour mesurer la cohérence temporelle incluant la spectroscopie par transformée de Fourier. L'expression spectroscopie par transformée de Fourier fait référence à une transformation de Fourier requise pour transformer la donnée brute en un spectre réel.
La spectroscopie par transformée de Fourier trouve, aujourd'hui, des applications dans quasiment tous les domaines de la physique au sens large : astronomie, biophysique, physique atomique, physique moléculaire, etc.
L'interféromètre de Michelson est un dispositif à deux ondes à division d'amplitude. Il peut donc conduire à des interférences (anneaux) localisées à l'infini avec des sources étendues. Le faisceau lumineux provenant de la source frappe une lame semi-réfléchissante, appelée séparatrice dont l'action est de diviser le faisceau incident en deux parties d'intensités égales, un faisceau réfléchi et un faisceau transmis. Chacun de ces faisceaux effectue un aller-retour par rapport au
miroir-séparatrice.
La particularité réside dans la différence de marche optique de ces deux faisceaux. Le faisceau transmis frappe un miroir fixe et a donc un parcours optique fixe, alors que le faisceau réfléchi frappe un miroir mobile et possède donc un parcours optique dépendant du déplacement de celui-ci. Au niveau de la séparatrice, ces deux faisceaux se combinent à nouveau et sont focalisés vers le compartiment échantillon puis le détecteur. Lorsque l'interféromètre est éclairé par une source de répartition spectrale B(σ), le récepteur placé au centre des anneaux à l'infini verra un flux lumineux d'intensité:
σ est le nombre d'onde.
Cette équation se compose de deux termes: un terme constant et un terme variable appelé interférogramme:
La transformation inverse restitue le spectre (fonction source):